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  • Olivier Greif, Pascal Amoyel : Sonate de guerre

    olivier greifOlivier Greif n’avait que cinquante ans quand il mourut à son domicile, devant son piano, le 13 mai 2000. Une vie trop courte, riche néanmoins d’expériences musicales et mystiques qui lui auront valu une autre identité. Pianiste virtuose, inlassable déchiffreur de partitions et compositeur tourmenté, il laisse derrière lui une œuvre dont on comprendra un jour les beautés. Sa Sonate de Guerre, plaidoyer pour la paix, dénonce la barbarie des hommes. Elle est traversée de bien des influences fondamentales de son travail. Parmi elles, Beethoven, Prokoviev, Malher, mais aussi la musique indienne et celle de Steve Reich. Inclassable et poignant.

    Date de parution : 2000 (Pianovox)

  • Keith Jarrett : At The Blue Note - The Complete Recordings

    keith jarrettOn pourra toujours gloser sur les exigences à caractère obsessionnel de Keith Jarrett vis-à-vis d’un public dont il ne supporte pas le moindre bruit durant ses concerts. Mais comment ne pas tomber en admiration totale à l’écoute de ces trois soirées  de juin 1994, dont le niveau de lyrisme et de virtuosité tutoie les plus hauts sommets ? Le trio formé avec Gary Peacock (contrebasse) et Jack DeJohnette (batterie) fut et restera l’une des formations emblématiques de la fulgurance du jazz et d’un désir de liberté que seuls les géants savent conquérir dans l’instant. Un coffret hypnotique, un trésor inestimable.

    Date de parution : 2 novembre 1995 (ECM)

  • Romano - Sclavis - Texier : Carnet de routes

    aldo romano, louis sclavis, henri texier, guy le querrecLe temps d’une décennie – entre 1995 et 2005 – et de trois inoubliables voyages dont le photographe Guy Le Querrec sut fixer en pleine lumière la richesse des rencontres, Aldo Romano, Louis Sclavis et Henri Texier ont exploré la terre nourricière de leur si chère musique de jazz. Le chant profond du batteur, les fulgurances du clarinettiste et le blues latent du contrebassiste, unis pour le meilleur, y ont sondé l’âme humaine. Plus tard, c’est un public captivé par la beauté de leur célébration qui découvrait cette aventure musicale sans équivalent. Ce disque en est la première étape, d’une éclatante jeunesse.

    Date de parution : 2 novembre 1995 (Label Bleu)

  • Ornette Coleman & Prime Time : Tone Dialing

    ornette colemanOrnette Coleman aura fait couler beaucoup d’encre, quelle que fût la matière de son saxophone. Celui qu’on présente comme l’inventeur du free jazz – asséné dans un disque éponyme en double quartet à la fin de l’année 1960 – s’est toujours montré insensible aux diatribes. Propulsant sa musique différente au moyen de slogans politiques, le Texan a conservé sa singularité jusqu’à la fin, en juin 2015. Concepteur de l’harmolodie, tout autant philosophie que genre musical, il aura été un artiste de la rupture. Tone Dialing, enregistré avec sa formation électrique Prime Time, est une énigme supplémentaire, une pépite ajoutée à son Panthéon.

    Date de parution : 26 septembre 1995 (Harmolodic / Verve)

  • Henri Texier "Azur" Quartet : An Indian’s Week

    henri texierHenri Texier, homme passionné, se définit volontiers comme un bluesman. Sans doute parce que sa musique, habitée par un chant puissant, se nourrit de révolte autant que d’espoir. Le contrebassiste, découvreur de talents après avoir côtoyé les plus grands, a su élaborer au fil des ans une œuvre fiévreuse traversée d’humanité. Ponctué d’intermèdes improvisés déclinés à la façon d’un semainier, cet album phare fait surgir des émotions multiples qui résonnent comme autant d’hymnes dédiés à une Terre épuisée par l’Homme. Et puis, au détour d’une mélodie nostalgique apparaît, en couleur sépia, le regard malicieux d’une grande dame du cinéma français.

    Date de parution : 2 août 1993 (Label Bleu)

  • Van Morrison : Too Long In Exile

    van morrisonIl s’en est fallu de peu pour qu’Astral Weeks, le chef d’œuvre de l’Irlandais bougon aujourd’hui anobli, figure aux premières places de cette sélection. L’histoire prouve cependant qu’on aura toujours pu compter, année après année, sur la présence rugissante de Van Morrison depuis l’époque du groupe Them. En témoigne ce disque gorgé de blues, marqué par la présence de John Lee Hooker, notamment pour une reprise noueuse de « Gloria ». La voix du Vieux Lion n’a jamais été aussi belle, lui qui déplore le temps perdu et regrette de s’être trop longtemps éloigné de ses amis. Frisson garanti !

    Date de parution : 8 juin 1993 (Polydor)

  • Stan Getz - Kenny Barron : People Time

    stan getz, kenny barronSi ce disque n’est pas le plus représentatif de la carrière de Stan Getz, il n’en est pas moins le témoignage ultime dont la charge émotionnelle tient au fait que la route de celui qu’on surnommait « The Sound » parvenait à son terme. Enregistré en mars 1991 au Café Montmartre de Copenhague, ce testament saisit la force vitale qui habitait un duo dont chaque note est d’une stupéfiante beauté. Selon Kenny Barron, cette musique est « vraie, honnête, pure et belle, malgré la douleur qui l’habite ou grâce à elle ». C’est là le miracle de ce People Time.

    Date de parution : 27 janvier 1992 (Emarcy)

  • Simon Goubert : Haïti

    simon goubertAvec ce premier album dont l’inspiration coltranienne n’aura échappé à personne, le batteur affirme une personnalité des plus attachantes. On suivait de près Simon Goubert depuis ses voyages sur la planète Kobaïa, tant aux côtés de Magma qu’au sein d’Offering ; le voici sur le devant de la scène, entamant un long parcours qui fera de lui l’un des musiciens les plus inspirés du jazz européen, pour qui le chant demeure une valeur essentielle. Épaulé par Steve Grossman, il plonge au cœur d’une musique intense, s’autorisant même la transfiguration de « Take Five » immortalisé par le Dave Brubeck Quartet.

    Date de parution : Mai 1991 (Seventh Records)

  • Claudio Monteverdi, John Eliot Gardiner : Vespro Della Beata Vergine

    monteverdiVingt-cinq ans après un premier enregistrement et une multitude de représentations données dans les cathédrales de l’Europe entière, Sir Eliot investit la basilique Saint-Marc de Venise pour commémorer la fondation du Monteverdi Choir, le temps de deux concerts les 10 et 11 mai 1989, et la célébration de cette œuvre majeure du compositeur vénitien. Tout dans cette musique est bouleversant, d’une beauté chargée d’émotion et d’exaltation. Un chant éternel, servi par une interprétation riche et habitée. Le temps semble n’avoir aucune prise sur ces psaumes, hymnes et concertos qui culminent avec un Magnificat à six parties pour voix et orgue.

    Date de parution : 1990 (Archiv Production)

  • Philip Glass : Solo Piano

    062 - Philip Glass - Solo Piano.jpgPhilip Glass appartient à ce qu’on nomme le courant minimaliste, qu’on distinguera en quelques mots de la musique sérielle par une présence plus forte des émotions. Seul au piano, le compositeur américain révèle sa part de romantisme, laissant parfois surgir aussi des accords hérités du gospel. Sa retenue et ses silences savamment construits sont de ceux qui vous happent dans le noir profond de leur « entre notes ». Les inspirations sont multiples : une nouvelle de Kafka, un discours du Dalaï Lama ou une rencontre avec son ami Allen Ginsberg. Ce solo, d’une ténébreuse beauté, exhale un parfum d’éternité.

    Date de parution : 7 août 1989 (CBS)